"Tu es ce que tu crois"

"Tu es ce que tu crois"

02-01-2020

Pour nous suivre :

Après un réveillon entre amis à danser, boire quelques Moscow Mule (j’ai découvert ce cocktail à base de vodka, jus de citron vert et Ginber Beer) et surtout se marrer sur des reprises des années 80 au Flow à Anglet, le 2 janvier, quelque peu embrumé, (bizarre, bizarre…:-)) j’ai zappé sur Netflix. 

Comme on a épuisé toutes les séries disponibles, j’ai regardé un peu par hasard le documentaire sur Kevin Hart, cet humoriste black américain qui fait un carton aux US et un peu partout dans le monde. Quel parcours, quelle détermination à ne pas reproduire ce qu’il a connu enfant (pauvreté, drogue, violence…) et à protéger sa famille. Même son père qui était loin d’être un exemple… 


A la fin du film, au détour d’un plan, je tombe sur une phrase « Tu es ce que tu crois » signé Oprah Winfrey. Mon premier réflexe est de penser « encore ces phrases toutes faîtes » qui circulent sur les réseaux sociaux et qui disent tout et son contraire. Puis, « ce n’est bien sûr pas Oprah Winfrey qui a été la première à dire ça… » Puis STOP ! On s’en fout pas mal que ce soit elle, un philosophe grec ou le dernier gourou à la mode, je retire quoi de cette phrase par rapport à mon parcours personnel ? 


  • Petit, j’ai cru que pour être aimé, il fallait faire rire alors j’ai fait le pitre, le con pour certains, l’emmerdeur pour d’autres et l’insolent quelquefois.
  • Plus tard, j’ai cru que pour réussir sa vie, il fallait réaliser ce que la télé, le cinéma, la pub nous vend à longueur de journée. Alors, je me suis marié, j’ai eu 2 enfants, la maison, la piscine, le chat.


  • Après, j’ai cru que pour être heureux, il fallait réaliser ses rêves. Alors, on a tout quitté et fait un tour du monde pendant 2 ans.


  • Maintenant, je crois que pour être heureux, la première chose est d’être en paix avec soi-même. Affronter ses démons intérieurs plutôt que de les cacher. Accepter la puissance de la vie, de la nature, des lois universelles qui nous gouvernent. Ne pas chercher à être quelqu’un d’autre, être soi-même. Alors je lis, j’écris, je partage au maximum notre expérience de 25 ans d’une vie incroyable. 
  • Je crois à l’importance des racines. C’est pourquoi, un jour, j’aimerais écrire  l’histoire de ma famille. Des agriculteurs lorrains du côté de mon père né pendant la seconde guerre mondiale, parti à 14 ans de chez lui et envoyé quelques années plus tard en Algérie pour des « évènements » considérés désormais comme une guerre. Des immigrés italiens du côté de ma mère (la mama !) venus travailler dans les mines du côté de Joeuf (Platini est né là-bas :-)). Quel chemin parcouru par mes parents issus de milieux modestes. D’employés à chef d’entreprise avec 4 enfants à qui ils ont donné en plus de leur amour et de leur confiance, des études auxquelles ils n’ont pas eu accès (ma mère a travaillé après son BEPC). Ils nous ont inculqué la valeur travail. Je n’y ai pas vraiment adhéré jusqu’au jour où j’ai aimé ce que je faisais. 


  • Je crois que c’est ce que nous devrions apprendre dès le plus jeune âge à nos enfants. Détecter ce qui les fait vibrer et les aider dans cette voie plutôt que de les voir médecin, ingénieur, avocat…pour se reconvertir à 40 ans ? En tant que parent maintenant, nous nous attachons à comprendre ce que nos deux garçons aiment dans la vie pour les guider de notre mieux.  Nous croyons à l’indispensable « bien-être dans ses baskets » avant tout.  Même si le conditionnement par la pub, les marques, les réseaux sociaux, l’école ne nous aide pas vraiment. Nous nous sentons régulièrement décalés. Ce n’est pas bien grave car nous croyons en eux et en nous. 


L’éducation que nous donnons à nos enfants, les notions de couple, du travail, du bonheur etc... sont teintées de tout ce que nous avons vécu nous-mêmes dans notre enfance, notre adolescence et notre vie d'adulte. Nous y apportons ce que nous imaginons être le meilleur. Nous commettons forcément des erreurs mais tant qu’il y a de l’amour et de la sincérité...


"Tu es ce que tu crois"

Pour démarrer cette nouvelle année sous les meilleures auspices avec les habituelles bonnes résolutions (surtout si tu veux les tenir :-)), il serait peut-être judicieux de t'interroger sur tes croyances. D'où viennent-elles ? Quelle influence ont-elles sur ta vie ? Certaines de tes croyances te donnent-elles l'impression de te limiter ? Comment pourrais-tu les décortiquer pour mieux les comprendre...

Le principe de se questionner sur ses croyances est, avant tout, de les accepter, de les mettre en lumière. De cette manière, il sera plus facile de comprendre ces réactions qui nous semblent naturelles. En fait, elles sont automatiques. Tout comme lorsque tu as appris à conduire. A un moment donné, c'est devenu automatique...enfin j'espère :-) Cela veut-il dire que tu conduis bien ?

Une fois la phase d'analyse de ses croyances enclenchée, c'est le bon moment pour commencer à déprogrammer celles qui nous empêchent d'être nous-mêmes et reprogrammer notre cerveau. Si, si c'est possible :-)

Notre comportement est influencé par nos émotions qui sont-elles mêmes influencées par nos pensées.

C'est la raison pour laquelle les bonnes résolutions ne fonctionnent pas. La plupart du temps, nous voulons changer notre comportement sans savoir qu'il nous faut remonter à nos pensées.

En plus, histoire de compliquer encore les choses :-) Nos pensées qui sont à 95% inconscientes (!!!!!!!) sont elles-mêmes influencées par nos croyances qui sont elles-mêmes influencées par nos blessures (si infimes soient-elles...). L'idée est donc de prendre en considération l'intégralité de nos pensées (conscientes et inconscientes) et il y a des méthodes pour cela. L'hypnose, la méditation pleine conscience, le yoga etc... Un des plus efficaces (et vous n'avez besoin de personne pour la pratiquer) est avant le coucher, avant de s'endormir. Si vous parcourez notre blog, vous trouverez sûrement un article sur les rituels du soir...

Bonne lecture, bonnes résolutions :-) et surtout excellente année 2020 !!!!!


Avec cet article, je participe à l'évènement interblogueurs d'Olivier Roland et dans un de ses blogs, "devenez meilleur", j'ai particulièrement apprécié l'article traitant des relations humaines https://devenez-meilleur.co/comprendre-les-relations-humaines/

En effet, je suis tellement convaincu qu'elles sont à la base de tout. Dans un parcours scolaire classique, à quel moment le sujet de la compréhension des relations humaines est-il abordé ? En philosophie en terminale ? Traite-t-on précisément et concrètement du sujet ? Tout comme la gestion des émotions, notre environnement quotidien (télévision, réseau sociaux, chaines d'info en continu) stimule de plus en plus notre côté émotionnel. Avons-nous toutes et tous les outils indispensables pour les appréhender, les canaliser, les ramener à la raison :-) ?


   



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