[HAPPY TRIP Nos journées idéales à Buenos Aires - Argentine - Août 2016

[HAPPY TRIP Nos journées idéales à Buenos Aires - Argentine - Août 2016

04-09-2016

Pour nous suivre :

Carlos Fuentes, un écrivain mexicain a dit : les péruviens descendent des Incas, les mexicains descendent des aztèques et les Argentins descendent des bateaux…. Terre d’immigration massive, Buenos Aires peut difficilement être plus cosmopolite! On a été pris plusieurs fois pour des argentins, c’est dire ;-)

On a aimé se réveiller dans le quartier de Palermo et aller prendre les petits déjeuners gargantuesques à n’importe quelle heure chez Pani pour sa déco colorée et éclectique, ses granolas et ses serveurs adorables, à la Paneria Rosa pour les gaufres sucrées et pour le brunch à partager chez Oui Oui.

On a aimé le culot du nom, la déco rustique et les ardoises noires de la boulangerie française Cocu à Palermo, les petits déj à la Panaderia de Pablo (chic et moderne) et à la Poesia (café littéraire avec des cadres et photos qui tapissent les murs) à San Telmo.

On a aimé à Recoleta l’ambiance bio et vintage et l’excellent granola du café Go’in et les rayures noires et blanches du petit dej chez le Blé.

On a particulièrement apprécié la gentillesse des patrons de chez Yauss pour le petit dej d’anniversaire de Jojo avec de délicieuses gaufres salées et les surprises du chef: gâteau d’anniversaire, chanson Feliz Cumpleańos et coupettes à 11h…

On a adoré observer le va et vient incessant des petits et grands pour poser avec Mafalda rue Défensa, croiser les promeneurs de chiens, faire du shopping dans les rues pavées de Palermo et se faire des petites séances de course à pied dans les immenses parcs de ce quartier.

On a été sous le charme de la visite de la Boca et ses maisons colorées en tôles ondulées et de Barracas sur le thème du Graff (avec Graffitimundo) et de voir à quel point le graff en argentine est un acte politique.

On a aimé les déjeuners sur le pouce dans une ambiance familiale et colorée chez Helena, au EleBar de Palermo et on a aimé retrouvé un petit côté français au Pétanque  san Telmo (sponsorisé par Ricard)

On a halluciné sur le savoir faire de Diego au Buenos Aires Barber shop pour les Pompadours, le look retro du salon et les fauteuils de barbier en cuir rouge.

On a aimé flâner sur les quais de Puerto Madero, la vieux port reconverti en « ville nouvelle » avec en trame de fond à la fois les anciennes grues du port jaune vif désormais immobiles et l’élégant Puente de la Mujer (de l’architecte espagnol Santiago Calatrava) qui représente un couple dansant le tango. On a retrouvé l’esprit l’Ile de Nantes…sans les machines.

On a apprécié se balader dans les rues de San Telmo et son architecture coloniale avec le petit plaisir du marché d’antiquités le dimanche sur la Plaza Dorrego et dans la rue Defensa devenue piétonne.

On s’est régalé à regarder les jeux de jambes et la sensualité des danseurs de tango dans les restos ou dans les rues… ou même dans l’immeuble d’en face à san Telmo.

On a aimé le MALBA et l’expo interactive de Yoko Ono où on a essayé de « réparer le monde » et « d’insuffler la paix »… même si on a pas tout compris!

On a aimé les hamburger du Burger Joint à Palermo, sa déco grunge déjantée, la musique, les graffs et la sangria (et pourtant on n’aime pas ça).

On a aimé le Bife de Chorizo (faux filet) chez Don Julio, véritable parrilla traditionnelle avec de belles nappes en cuir et le carrelage d’époque.

On ne se lasse pas des Californian rolls, des limonades citron gingembre et de la Caïpi à la fraise de chez Osaka…surtout pour l’anniversaire de Tom qui était trop content (surtout qu’à part footballeur, il nous parle souvent d’ouvrir son propre bistrot)! Manque plus que celui de Sao Paolo et on les aura tous testé en Amérique du Sud ;-)

On a tellement aimé se promener à pied qu’on a même pas eu l’occasion de prendre le métro.

On a retrouvé le succulent goût du Pérou et la touche de Gastón Acurio à La Mar (Ambiance plus confidentielle que l’ambiance brasserie de Lima) pour l’anniversaire d’Hugo qui a été ému d’avoir une bougie et une chanson pour ses 14 ans :-)

On a adoré assister à un match de foot dans ce pays passionné où ce sport est une religion! Tom était particulièrement fier de voir jouer « Boca Juniors », une des équipes du Super Classico argentin (si vous voulez découvrir, entre autre, l’ambiance de folie lors du derby entre Riverplate et Boca Juniors, ne surtout pas rater l’excellent reportage d’Eric Cantona « Looking for Buenos Aires »  

Cela, sans être dupe de la violence des hooligans (barras bravas) argentins qui maitrisent tout le business du foot, soutenus par les pouvoirs politiques successifs depuis des décennies. Effectivement tout est politique en Argentine, les manifestations populaires sont malheureusement contrôlées de main de fer par les hooligans, (à la demande des politiques). Preuve en est, ceux qui ont réussi à résoudre le problème hooligan en Angleterre ont tenté de stopper cette mafia en Argentine sans succès!

La preuve que le business du foot est si important et si lucratif, les hooligans se font la guerre entre eux pour prendre la tête des clubs.

Pour un match, il y a tellement de risques qu’en général il n’y a pas de supporter de l’équipe adverse! Pour le match Boca Juniors vs Lanus, avant le démarrage du match et de l’ambiance festive, un hommage a été fait à un jeune supporter tué récemment…

On a apprécié la vue sur le Rio de la Plata et les pâtes maison de la Parolaccia, à Puerto Madero.

On a aimé le petit côté guindé, la touche culinaire espagnole et la bibliothèque à verres d’Oviedo à Recoleta.

On a aimé la sublime coupole des Galerías Pacífico.

On a aimé traverser la célèbre et majestueuse plaza de Mayo (que l’on prononce Macho) sous le regard de la très rose « Casa Rosada ». On a aimé faire un bond dans le passé dans les cafés, bars et confitérias, en particulier au Bar Seddon et au Federal à San Telmo, à la Rambla à Recoleta et à la Perla à la Boca: sol d’époque carrelé en noir et blanc ou en carreaux de ciment multicolores, tables et chaises en bois, poutres apparentes, ventilos et boiseries d’époque, murs de briques et ferronneries.

On a aimé les plats du jour d’El Refuerzo à San Telmo (nouvelle coqueluche du quartier selon les locaux) façon vieille épicerie avec beaucoup de charme, spéciale dédicace aux 2 cuistôts déjantés (coupes de cheveux délires et tatoo partout) et des plats difficiles à finir…

On a mesuré la richesse économique passée de l’Argentine grâce à la grandeur de l’architecture de Buenos Aires pourtant très éclectique.  Assimilée au « petit Paris de l’Amérique du Sud », on a retrouvé du pur style Haussmanien mais aussi l’empreinte coloniale des espagnols et un beau mélange de néo baroque et néo gothique. Le Cementerio de la Recoleta (façon Père Lachaise) où repose entre autres Evita en est une illustration parfaite.

On a vraiment aimé le côté fier des argentins (c’est bien d’ici que vient l’expression « tu conduis comme un Fangio »). Il y a une expression populaire aussi qui dit « Comment un argentin se suicide t’il? En sautant du haut de son ego…. »

Enfin, cette certaine « nonchalance » argentine et surtout cette incroyable résilience après des années chaotiques du fait de la succession de régimes militaires et dictatoriaux.

Ils savent en plus sacrément faire la fête et ont un côté tactile surdéveloppé…ce côté latin qui n’est pas forcément pour nous déplaire :-)

Et sans oublier Le Malbec qu’on a aussi vraiment aimé…

 



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