[HAPPY TRIP] Jericoacoara, la Mecque du Kitesurf - Brésil - Novembre 2016

[HAPPY TRIP] Jericoacoara, la Mecque du Kitesurf - Brésil - Novembre 2016

19-11-2016

Pour nous suivre :

Les distances sont tellement énormes que lorsqu’on arrive enfin à Jericoacoara (Jeri c’est plus simple :-)) après 5 heures de 4x4 depuis Fortaleza avec un chauffeur qui fait la course… avec lui-même, on est vraiment content de se poser à notre « Pousada Flow » qui appartient à Julien et sa femme Brésilienne Camilia. Il gère l’école de Kitesurf dans laquelle nous avons réservé 12 heures de cours en famille.

D’autant que la dernière demi-heure est hallucinante entre les dunes de sable en pleine nuit avant de découvrir ce village de 3 000 habitants aux rues ensablées où la population locale est super détendue et se balade torse nu et string…ça change de Manaus et Belem :-)

Apparemment, il y a eu un projet d’aéroport dans le coin, ce côté isolé de tout aurait été sacrément mis à mal. Dans tous les cas, nous serons venus avant qu’il ne se fasse éventuellement un jour.

Notre premier soir passe par évidemment une (ou deux…) caipirinhia servies à même la plage. On hallucine sur l’ambiance vu qu’en lisant les guides, le Brésil ressort comme le pays où il faut peut-être être le plus vigilant au niveau insécurité. On voit vraiment qu’on n’est pas dans une grande ville et dans une enclave hors du temps, consacré à prendre du bon temps en faisant du sport, la fête ou tout simplement farniente.

Les enfants sont trop contents de pouvoir rejouer au foot (A Torres del Paine, Tom avait perdu son petit ballon qu’il transportait dans son sac à dos depuis le Costa Rica…) et s’en donnent à coeur joie dans les rues de Jeri et sur la plage.

On part pour nos premiers cours avec 1/2 heure de trajet en 4x4 pick-up ou Buggy sur la plage pour rejoindre le spot de Kite. Trop sympa surtout en rentrant le soir. On se sent super libre et c’est vraiment rigolo de croiser d’autres voitures à fond les ballons, des buggys sans lumières, des motos, des chevaux… On tombe sur des profs super sympa et compétents qui vont des « petits jeunes » français (Noé et Louison) qui s’occupent donc d’Hugo et Tom à Pablo, un prof brésilien d’une petite cinquantaine d’années qui s’occupe d’Estelle et moi avec des cours en Anglais. Ce n’est pas l’idéal mais ça nous permet d’être dans l’eau tous en même temps. Les conditions sont top, peut être un peu fortes pour débuter (35 noeuds et du clapot) mais au bout de 14 heures de cours, Hugo, Tom et Estelle commencent à tirer quelques bords. Moi, c’est un peu plus poussif mais j'arrive à sortir de l’eau, avoir de bonnes sensations de glisse avant de m’écrouler ou m’envoler :-) tel un superman... En tous cas, conquis on est tous très motivés pour continuer! 

On a un super rituel après les cours, aller au restaurant d’à côté afin de déguster une spécialité locale à base d’un fruit : le Asaï. C’est super bon (difficile de dire le goût : un mélange de poire, pêche et mûre?) servi avec des bananes et du Granola. En plus, il parait que c’est super bon pour la santé. Du coup, on en mange pas mal.

Un autre rituel ici est d’aller observer le coucher du soleil sur une magnifique dune. On l’a fait ce week-end après quelques heures à la plage, c’était très sympa surtout avec une caipi pour nous (si,si un vendeur ambulant monte jusqu’en haut avec sa cariole) et une coco pour les enfants. On n’a pas eu la chance de voir le fameux rayon vert mais on va insister surtout qu’il y a une sacrée atmosphère à cette heure là avec des balades à cheval, en buggy, en char à voile, à pied, en vélo…avec des chiens qui sont trop contents d’être là. Dans l’eau, des Kites, des planches à voile, des surfs…on en a vu un hier électrique…il envoyait grave…parfait pour moi ! :-)

Sans oublier les danseurs de Capoeira, les joueurs de foot…et tout simplement les gens qui se baladent avec les pêcheurs qui préparent leurs filets avant de partir et profiter de la marée ascendante. J’oubliais, il y a de la musique partout avec des groupes, des DJ…

Sinon on s’amuse de l’ambiance à la Pousada avec les allées et venues de pas mal de Français. Il y a vraiment de tout. La docteur célibataire qui se demande comment concilier sur son avenir professionnel et ses folles envies de voyage, un père et sa fille qui sont venues déjà plusieurs fois, un groupe de fêtards parisiens qui ne dorment que quelques heures par nuit avant de kiter. Les enfants adorent et Tom « le régisseur » ne comprend pas ce comportement. On s’est juré de lui rappeler dans quelques années :-)

Hier soir, on s’est regardé un super documentaire « Chasing ice » sur un photographe qui a décidé de photographier les glaciers dans le monde afin de montrer clairement à tout le monde et sans aucune contestation possible l’accélération sans précédent de leur fonte. Cela calme sacrément et cela nous confirme que peu importe la forme, nous voulons nous aussi faire quelque chose, notre part afin de ne pas nous sentir trop égoïstes…j’ai quelques idées dans le cadre d’un futur blog :-)

Nous voilà partis de Jeri avec un petit pincement au coeur et un trou dans le portefeuille car notre ami Julien avait « oublié » de préciser lorsqu'il nous a basculé automatiquement en cours particulier qu'il y aurait un surcoût!… En plus, sur le devis initial, il avait également oublié le fait qu’on prenait deux chambres pendant 15 jours. Tout s’est globalement arrangé avec un bonne discussion sur les soucis d’organisation et le fait que ces cours particuliers nous ont permis d’avoir le déclic (surtout pour moi :-)) et l’envie de continuer. On est encore et toujours sur les problèmes de communication : il suffit juste de dire les choses en amont... C'est le premier hic depuis notre départ! L'Amérique centrale et du sud nous a sacrément surpris en terme d'organisation et de professionnalisme! 

15 jours hors du temps (on a encore du sable partout!) et à nous le surf à Tibau do Sul !



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