[HAPPY TRIP] Amazonie: une semaine de nature à l’état pur - Brésil - Octobre 2016

[HAPPY TRIP] Amazonie: une semaine de nature à l’état pur - Brésil - Octobre 2016

06-11-2016

Pour nous suivre :

Amazonie : Une semaine de nature à l’état pur

Après la ville futuriste de Brasilia, quel changement de décor!

L’État de l’Amazonas est le plus vaste État du Brésil : 3 fois la France ! C’est là que se rencontrent les 3 fleuves majeurs : Rio Solimões, Rio Negro et Rio Madeira, qui forment le fleuve Amazone.

Avant de nous enfoncer dans la forêt amazonienne, nous prenons l’avion (pas le choix, ce pays est immense) depuis Brasilia et passons quelques jours à Manaus ville trépidante qui, avec ses quelques 2 millions d’habitants, est la plus grande ville du bassin amazonien et sa principale porte d’accès.

Manaus, comme le dit bien le guide est un « îlot d’urbanisme incongru au milieu de la jungle, doublée d’un vaste port international, à 1 500 km de l’océan. Le paradoxe est assez troublant. Le Théâtre est superbe: construit à la grande époque du caoutchouc par des architectes et des décorateurs européens avec des matériaux d’Europe (verre de Murano, marbre de Carare, tuiles d’Alsace, peinture du rideau de scène de Paris...). La route d’accès au théâtre était à l'origine, pavée de caoutchouc d’Amazonie pour atténuer le bruit des voitures à cheval des retardataires».

Nuits difficiles tant les brésiliens à Manaus font la fête toute la semaine avec musique à fond dans la rue et les restaurants jusqu’à minimum 2h du matin. On repense à nos premières nuits à Buenos Aires dans le quartier de Palermo…heureusement que les boules Quiess ne sont pas loin…:-)

Départ pour la forêt amazonienne avec une bonne heure de route à traverser la ville et à croiser un nombre hallucinant de combi WW et qui pour certains sont des pick-up : excellent ! On se plait à rêver d’en ramener un. Par contre, attention à ne pas trop regarder l’assainissement car c’est vraiment super sale  et c’est clair qu’il vaut éviter encore de boire de l’eau. Depuis le début de notre périple, on ne peut pas boire l’eau du robinet (et sans parler des toilettes…). C’est là qu’on se rend à nouveau compte de l’importance de la gestion de l’eau alors qu’en France et/ou en Calédonie, on prend des douches (à l’eau potable!) pendant des heures…on marche sur la tête.

Après la traversée du pont Rio Negro (3,5 kms) et 45 minutes de speed boat, on arrive enfin au Manati Lodge accueilli par une équipe adorable et une chaleur étouffante. Notre belle petite chambre en bois et son ventilateur plus hamac sur la terrasse sera parfaite pour ces quelques jours de mise au vert :-)

On a aimé « les Botos », facile à apercevoir, les célèbres dauphins roses d’Amazonie se déplacent en bancs dans les cours d’eau. On a passé du temps dans l’eau avec eux; ils dégagent une telle force et comme diraient les enfants, ils sont flasques et pas beaux avec des dents qui ressemblent à des grains de poivre noir, des yeux minuscules…mais ils ont l’air gentils quand même. Ils sont tout de même très curieux et collants notamment envers les femmes, Estelle s’en rappelle :-)

On a croisé aussi un paquet de Tucuxi, l’autre dauphin d’Amazonie mais gris et plus petit.

On a aimé mangé quasiment tous les jours du Pirarucú,  l’un des plus gros poissons d’eau douce du monde (également appelé arapaima en dehors de l’Amazonie). Il peut mesurer jusqu’à 3 m et peser jusqu’à 220 kg. Il respire à la surface de l’eau. Après les dauphins roses, on s’est amusé à les nourrir à la canne à pêche : même pas le temps de comprendre que cet énorme poisson, dans un bruit de claquement de fouet, emportait tout l’appât.

On a aimé le premier jour après cette chaleur étouffante, cet orage au moment de partir à la pêche au Piranha. Le plus célèbre poisson d’Amazonie n’est finalement pas très grand (14 à 26 cm). Contrairement à sa réputation, le piranha s’en prend rarement à l’homme.

En tous les cas, on s’est régalé à en pêcher avant de les retrouver quelques jours plus tard dans nos assiettes. On a adoré la préparation des appâts : Welli (un employé du Lodge, adorable avec les enfants, qui habite avec sa femme et ses 2 enfants à quelques encablures) en train de découper des petits cubes d’un énorme coeur de boeuf et qui se plaisait à nous raconter que des touristes japonais commençaient à manger les appâts…

A nous 4, on en a quand même pêché une dizaine… on est assez fiers. Non, non, on ne dira pas qui en a pêché le moins. :-)

On a aimé partir la nuit en petit bateau à la chasse au  « jacaré » (caïman) avec Welli qui en attrape un d’une main (même s’il a de grosses mains) avant que Ramon, notre super guide brésilien (Doctorat de Biologie) ne nous explique les caractéristiques et la vie de l’animal.

On a aimé le sentier découverte du riche écosystème de la forêt amazonienne avec Ramon et Welli, dont différentes espèces de plantes et d’arbres ont des vertus médicinales et d’autres utilisées dans la fabrication de produits cosmétiques. On a aimé les cadeaux tressés pendant cette balade par Welli.

On a aimé leslevers et les couchers de soleil sur le Rio Negro. Pour le levé du soleil, on a tenté un petit yoga histoire de se motiver pour les cours de Kitesurf à venir…c’est pas gagné !

On a aimé visiter  une « Casa de Farinha » et voir comment les «caboclos» préparent la farine de manioc, qui est omniprésente sur les tables des familles amazoniennes et déguster à même le grill les galettes de Tapioca.

Hugo et Tom ont aimé monter aux arbres façon local… et piloté toutseul les canots moteur encouragés par Ramon et Welli.

On a aimé manger typiquement amazonien (manioc, poissons de rivière, patates douces, haricots noirs, fruits exotiques et noix du brésil et de cajou). C’est la saison des ananas et des mangues, les arbres croulent sous les fruits et les jeunes brésiliens sont partout dans les arbres…

On a aimé l’escapade en « ville » à Acajatuba chez les « Nossa Senhora do Perpétuo Socorro »: communauté de 54 familles sur une île au milieu du lac Acajatuba. Belle petite église qui surplombe le rio négro, match de foot dominical et joli artisanat soutenu par des ONG. On a été impressionné par l’école: les cours sont donnés par internet sur un grand écran de télévision au centre de la salle!! Vive la technologie! ;-)

On a aimé passer un peu de temps auprès de la tribu Sahuapé (Sateré Maué) Cette communauté de 14 familles d’indiens nous a régalé de danses tribales, de peintures corporelles et de beaux sourires sous la grande case (Barracão). Premiers à découvrir les propriétés du guarana, les indiens du Brésil ont encore un style de vie traditionnel, chassent, cueillent et cultivent des plantes pour la nourriture, les soins et les outils. Un bel exemple de protection environnementale.

Enfin, on a adoré un délicieux et amusant pique nique sur les bords d’une rivière et la découverte d’un anaconda dans une famille. On a tous essayé de le porter et sentir immédiatement la pression du serpent...sensations!

On n’a pas aimé devoir partir tant on se sentait bien dans ce lodge à l’ambiance familiale où tout le monde mange ensemble avec les guides. Hugo et Tom ont bien fait rire Nicoooooole (quelle santé et enthousiasme pour 71 ans !) et Nancy (toujours l’oeil rieur), deux canadiennes super sympa en voyage, notamment en jouant aux cartes avec elles (« au Kilo de merde »).

Nous voilà reparti pour Manaus puis Belem avant de reprendre l’avion tant bien que mal pour Fortaleza (vol annulé au dernier moment et reporté à 2h du matin). On arrive à Fortaleza à 5h du matin et on file se reposer un peu avant le départ pour Jericoacoara, la mecque du Kitesurf à 5 heures de 4x4.



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